Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Article / Organisation de la profession

L’accès au Barreau du juriste d’entreprise (Réponse ministérielle)

L’article 98 3° du décret n° 91-1197 du 27 novembre 1991 ne prévoit pas, pour le juriste d’entreprise qui veut accéder au Barreau, la prise en compte d’une activité exercée à l’étranger.

Dans ce contexte la jurisprudence de la Cour de Cassation écarte les candidatures se fondant sur une activité d’une durée suffisante, mais effectuée à l’étranger (Civ. 1ère, 28 mars 2008, n° 06-21.051, D. 2008 AJ 1066).

Le ministère est favorable à une évolution pour les juristes d’entreprise ayant exercé leur activité professionnelle à l’étranger. Ce changement prendrait en compte « l’intérêt que présente leur parcours dans un contexte d’internationalisation croissante des services juridiques » précise la réponse ministérielle.

On sait qu’une réflexion sur les accès dérogatoires au Barreau est en cours. Pour le ministère « la situation des juristes d’entreprise français exerçant leur activité professionnelle à l’étranger devrait pouvoir être abordée ».

Cette réponse n’est pas dépourvue de pertinence. Depuis quarante ans la mondialisation a fait son œuvre et, là encore, il faut en tirer des conséquences.

Rép. Min. n° 26.972 JOAN Q 1er octobre 2013, p. 10.377.

Yves Avril peut être joint par mail ou téléphone

Par email à [email protected]
Téléphone au : +33 2 96 33 34 80
Yves Avril
4-6 rue Saint-Benoît – BP 309
22 003 Saint/Brieuc cedex 1

Souvent les personnes qui sollicitent des avis, des conseils ou des préconisations ont connu des déceptions dans leurs relations avec les avocats (honoraires, responsabilité civile, disciplinaire ou pénale). Il est impératif de ne pas entretenir des illusions et d’ajouter des coûts quand aucun espoir raisonnable n’est permis. La rémunération de la consultation, sauf exceptions limitées, sera convenue selon une base forfaitaire, comprenant tous les frais. 

Pour assumer pleinement son rôle de conseil, Yves AVRIL propose avant toute intervention, en toute indépendance, une consultation écrite et motivée, exprimée dans un délai convenu et raisonnable. 

Cette consultation préconisera des actions ou les déconseillera. Ce n’est qu’à l’issue d’une consultation positive que des diligences seront envisagées. Elles seront encadrées par une convention librement déterminée, décrivant avec précision la mission et sa rémunération.